Viva Technology, rendez-vous international des start-up et de l’innovation qui aura lieu du 16 au 18 mai 2019 à Paris, dévoile les enseignements de son baromètre réalisé avec Ipsos sur le rapport des jeunes Européens au monde des start-up.
Les start-up attirent de plus en plus les jeunes Européens. Viva Technology, rendez-vous mondial des start-up et de l’innovation qui se déroule du 16 au 18 mai 2019 Porte de Versailles, à Paris, partage les enseignements de son baromètre réalisé avec Ipsos. Celui-ci explique le rapport des jeunes Européens au monde des start-up, ainsi que l’évolution de leurs usages dans ce domaine.
Deux grands enseignements ressortent de l’étude : d’une part, les jeunes sont de plus en plus motivés à l’idée de créer une start-up, d’y travailler ou d’y investir et d’autre part les femmes ont de plus en plus envie de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, particulièrement en Allemagne et en France, « ce qui permet d’espérer un renforcement de la parité dans le monde des start-up ces prochaines années », souligne Viva Technology.
Les jeunes Européens prêts à se lancer dans l’aventure start-up
Le baromètre démontre un fort engouement des jeunes actifs pour investir, travailler, voire créer leur propre start-up.
- 62% des moins de 35 ans souhaitent travailler dans une start-up plutôt que dans une entreprise traditionnelle et/ou dans l’administration (+1 point vs 2018)
- 47% se verraient prêts à monter leur start-up (+2 points vs 2018)
- 43% souhaitent y investir ( +4 points vs 2018)
Par ailleurs, les jeunes hésitent de moins en moins à tester et utiliser les services et les produits des start-up : c’est le cas de 63% des répondants en 2019, soit 7 points de plus que l’an passé, en particulier dans les secteurs des transports, des services à la personne et de l’alimentation. Plus globalement, les jeunes se montrent très positifs par rapport à l’impact de la technologie : pour 8 jeunes sur 10, la technologie a un impact positif sur la société, plus précisément sur l’emploi (58%), l’éducation (51%) et l’environnement (46%).
« Les jeunes sont optimistes sur l’impact positif de la technologie pour régler les grands défis de notre société, ce qui est un signal fort pour l’avenir, commente Maxime Baffert, co-directeur général de Viva Technology. Néanmoins, les jeunes Français et les jeunes Allemands ressentent nettement un décrochage par rapport aux États-Unis ou à la Chine. C’est un défi majeur pour les Etats européens. »
Une Europe paradoxalement inquiète sur sa place dans la Tech
61% des jeunes estiment que la tech européenne n’est pas en retard face aux USA ou à l’Asie. Mais en regardant plus en détail, les jeunes Français et les jeunes Allemands perçoivent un retard (respectivement à 57% et 50%) vis-à-vis des pays anglo-saxons (21% pour les USA et 30% pour le Royaume-Uni).
Actuellement, la place des femmes dans la tech reste beaucoup trop faible, en particulier dans le domaine des start-up et de l’entrepreneuriat : moins de 10% de femmes se trouvent à la tête de start-up en France (rapport Paris Pionnières 2017). Les résultats du baromètre Ipsos sont néanmoins plutôt encourageants.
En effet, d’après l’étude, 63% des jeunes femmes interrogées se disent intéressées pour y travailler (seulement un point de plus chez les hommes). Le constat est encore plus marqué en France et en Allemagne (respectivement 67% et 64% contre 66% et 63% chez les hommes). Les jeunes Européennes sont désormais 44% à vouloir créer leurs start-up (+3 points vs 2018) et 34% à vouloir y investir (+1 point).